Influence du web social dans les Technologies de l’Information

Le domaine des technologies de l’information a été choisi pour cette activité parce qu’il constitue mon domaine d’étude, et il existe un lien étroit avec le web social. Nous pouvons nous poser la question à savoir : quels changements le web social pourrait apporter dans le domaine des technologies de l’information dans un an, dans cinq ans et dans vingt ans ?

Nous commencerons d’abord par décrire le domaine des technologies de l’information qui nous concerne.

Les technologies de l’information (T.I) sont l’ensemble des techniques (matérielles et logicielles) utilisées dans le traitement des informations à des fins d’usage spécifique, principalement de l’informatique et de l’Internet. Parlant de techniques matérielles, il s’agit de l’ensemble d’appareils et d’outils de nouvelles générations (Ordinateurs, tablettes, téléphones 3G ou 4G, etc.). Parlant de logiciels, il s’agit des programmes permettant le fonctionnement du matériel afin d’accomplir des tâches spécifiques. Lorsqu’on parle du traitement de l’information, il s’agit de sa collecte, de son rangement, de son stockage et de son exploitation à toute fin utile. Alors dans un tel domaine, nous nous posons la question à savoir : quels sont les structures de communication qui y sont établies ?

Dans le domaine des T.I, les structures de communication formelle y sont établies grâce aux médias de masses étatiques et privés qui possèdent déjà pour la plupart des sites web, des plateformes Internet où paraissent l’intégralité des textes de leurs publications officielles (écrites ou télévisées). Nous avons l’exemple des organes de télévision comme cbc, bbc, cnn et de centaines de milliers d’autres organes de presse et/ou de télévision. Nous savons que les médias de masses (radio, télévision, presse et cinéma), autorisés dans un système réglementé de diffusion, constituent les instances officielles de diffusion des informations. Ils y émettent des annonces, des avis, des informations, etc. au public ciblé. Dans ce type de communication, (type descendant), l’information se transmet de façon verticale et à sens unique, sans interaction avec le public cible.

Outre cette communication formelle, nous avons aussi des communications informelles, à l’instar des blogues, des forums de discussion, qui diffusent des informations, alors qu’il n’y a aucune réglementation en vigueur à ce sujet. Dans ce type de communication (bidirectionnelle), l’information se transmet de façon horizontale et dans les deux sens, avec interaction entre les personnes en communication.

Dans un tel domaine (T.I), nous pouvons nous poser la question à savoir : quels sont les acteurs concernés et quels sont leurs besoins et leurs rôles ?

Les acteurs peuvent être regroupés en trois hyper-catégories qui sont : les acteurs de la formation, les acteurs de la recherche et les acteurs industriels. Cette classification a été faite à travers cet article, qui regroupe les acteurs dans le domaine de Technologie de l’Information et de la Communication (TIC) situés dans la région de Grenoble-Isère. En s’inspirant de cette classification, nous voyons que chaque hyper-catégorie d’acteur possède des rôles et des besoins spécifiques.

En effet, les acteurs de la formation, à l’instar des universités, des écoles d’ingénieurs et des écoles doctorales, ont pour rôle d’assurer la formation adéquate des personnes dans le domaine des T.I.  Pour cela, ils ont besoin d’apprenants motivés, d’enseignants qualifiés, d’un cadre de formation adéquat et du matériel de formation à la fine pointe de la technologie, sans toutefois oublier les moyens financiers à la hauteur de ces besoins.

Les acteurs de la recherche, à l’instar de la recherche universitaire, des laboratoires privés de recherche et des projets ou organisme de recherche, ont pour rôle d’améliorer les découvertes existantes, de faire de nouvelles découvertes afin de rendre le domaine beaucoup plus pratique et aisé. Pour cela, ils ont besoin des produits (des personnes formées) qui émanent des acteurs de la formation, d’un cadre adéquat et des moyens financiers pour mener à bien la recherche.

Les acteurs industriels, à l’instar des industries, des entreprises, des organismes, des sociétés etc., jouissent des fruits de la recherche et de la formation. Ils assurent souvent le financement des entreprises de recherche. Pour cela, il faut que les acteurs de la recherche soient productifs de façon régulière. Depuis la création des T.I, elle a parfaitement résisté au temps, et son l’évolution a été fulgurante. On peut se poser la question à savoir, sur quoi repose la pérennité de la structure actuelle ?

Cette pérennité repose sur une synergie et une complémentarité entre les acteurs de la formation, les acteurs de la recherche et les acteurs industriels.  La schématisation ci-dessous que j’ai essayé de mettre en œuvre permet de ressortir l’interrelation qui existe entre ces trois acteurs majeurs. Et effet, on aurait pu mettre les acteurs de la formation au centre du schéma, car ils constituent selon moi le cœur dans le domaine des T.I, et dans beaucoup d’autres domaines.

Acteurs des Technologies de l’information

Cette schéma peut être lu comme ci-dessous :

  • Les concepts trouvés par les acteurs de recherche sont enseignés par les acteurs de formation, et sont appliqués par les acteurs de l’industrie.
  • Les acteurs de formation forment des personnes qui travailleront pour les acteurs de recherche, et pour les acteurs de l’industrie.
  • Les acteurs de l’industrie envoient du personnel qui est formé par les acteurs de formation, et finance également les acteurs de recherche.

Du point de vue formation, les acteurs de la formation doivent continuer à mieux former des éléments afin qu’ils puissent faire de la recherche ou aller directement travailler en entreprise. Du point de vue recherche, les acteurs de la recherche devrait continuer dans la lancée actuelle qui est la leur, en faisant ressortir des fruits de la recherche, des innovations, de nouvelles technologies afin que le domaine des T.I continue dans la lancée actuelle. Quand aux acteurs industriels, ils devraient davantage financer, non seulement la recherche, mais également le secteur de la formation. Ainsi la pérennité sera sauvegardée dans le domaine des T.I.

A ce stade, plusieurs révolutions (nouvelles façons de faire) ont été apportées dans le domaine des technologies de l’information par le web social.

Le web social, dans le domaine des T.I, a révolutionné le rangement, le stockage et la recherche des informations. On peut utiliser au jour d’aujourd’hui les signets sociaux et les agrégateurs pour suivre des centaines de liens. Sans agrégateur, il aurait fallu conserver ses liens dans les favoris ou les marque-pages du fureteur, qui eux sont sauvegardés localement sur l’ordinateur. Il aurait fallu également vérifier régulièrement ses favoris ou marque-pages afin d’accéder à tous ses sites individuellement pour vérifier les nouveaux contenus. Avec les agrégateurs, les liens sont stockés non pas dans l’ordinateur local, mais bien dans le site de signets, qui est accessible à partir de n’importe qu’elle autre micro-ordinateur connecté sur Internet. Et les nouveaux contenus viennent à nous.

Le web social, dans le domaine des T.I, apporte aussi une révolution dans la communication en réseau à travers la divulgation et la décentralisation des informations via la facilité avec laquelle il est possible de créer et de maintenir un blogue.

Grâce au web social, il y a également eu une révolution dans la multiplication des sources d’informations dans le domaine des T.I, autrefois figé uniquement sur les médias de masse. Dorénavant, toute nouvelle issue des médias de masse, se transfère immédiatement dans les blogues pour discussion et partage d’information. Le partage et la collecte des informations sont très aisés sur le web actuellement, et cela grâce à l’utilisation des fils web (qu’on appelle aussi flux web, flux de syndication, ou fils RSS ou Atom).

La coopération, la collaboration et la réussite de projets en technologie de l’information, auparavant difficiles voire impossibles à réaliser est maintenant possible grâce au web social, qui s’inscrit avec Internet dans une certaine continuité historique, et révolutionne certains aspects la vie en société. Au vue de ce qui précède, nous pouvons nous chercher à savoir si ces tendances continueront leurs progressions et si tout le monde pourrait être conquis.

La conquête de tout le monde ne sera pas possible, mais celle des personnes ayant accès aux technologies de l’information (support de communication à la fine pointe de la technologie, micro-ordinateur, I phone, I pad y compris les logiciels qui vont avec) sont en quelque sorte déjà conquis, en fait pour la majorité. Dans les pays où les supports de communications sont encore rudimentaires, les technologies de l’information sont à l’étape initial et du même coût, le web social.

Nous ne pouvons pas penser que cette tendance arrêtera son évolution, mais une chose est sûre, c’est que tout le monde ne sera pas conquis avant plusieurs siècles. En effet, dans les pays classés comme sous développés ou en voix de développement, l’outil informatique reste encore l’affaire des plus aisés ; les prix de communication sont hors de porté et les débits des supports de communication les moins onéreux, qui peuvent être accessibles au grand public se comptent encore en kilo bits (kb). Ceci semble irréaliste, mais prenons l’exemple du Cameroun, qui est un pays d’Afrique centrale, où la connexion internet de 246 kb coûte 25 000 FCFA par mois, c’est à dire environ 49 CAD, et où le salaire minimum est légèrement au dessus de cette somme. C’est à dire 28 231 FCFA, soit environ 54 CAD. Or 70% de la population de ce pays touche moins que ce salaire minimum. Malgré que ces chiffres datent de 2006, la situation s’est plutôt empirée aujourd’hui. Comment est-il possible que près de 70% d’une population puisse utiliser la quasi totalité de leur revenu afin de se payer une piètre connexion Internet ? Non cela n’est pas possible, car parmi les 30% restant, il n’y a qu’une infime partie ayant accès à Internet. Sur ceux, quelque soit la volonté et l’amour que l’on éprouve dans le domaine des technologies de l’information, le découragement est total. Avec de tels chiffres, nous voyons que ces pays constituent un frein à l’échelle mondiale concernant les technologies de l’information, et automatiquement un frein au développement du web social. Cela dit, cette tendance est encore très loin de pouvoir conquérir tout le monde.

Dans les pays développés, cela ira grandissant, continuant l’évolution qu’a subit le web social depuis sa création. Cela nous amène à nous poser la question à savoir : Quelles sont les forces ou les volontés sous-jacentes à ces tendances ?

Par rapport à ces forces, nous pouvons bel et bien citer la culture geek. Le dictionnaire Larousse définit le geek comme «Fan d’informatique, de science-fiction, de jeux vidéo, etc., toujours à l’affût des nouveautés et des améliorations à apporter aux technologies numériques.». Le cours du web social de la TELUQ nous dit : «Il est possible de définir les geeks en tant qu’intellectuels. Après tout, les geeks utilisent leurs cerveaux dans des buts précis et accordent une grande importance au travail de l’intelligence. En tant qu’intellectuels, les geeks s’apparentent aux membres du milieu universitaire, surtout aux États-Unis où le système universitaire tend à être calqué sur le monde de l’entreprise privée».  En effet, les geeks utilisent leurs méninges dans un but précis (dans la création, l’innovation et l’évolution d’un super domaine précis constitué de la science-fiction, de l’informatique et de l’électronique. Les bouleversements technologiques, électroniques n’auraient pas eu lieu si les personnes à l’instar de Bill Gate, Steves Job, etc. qui ont révolutionnés le domaine des technologies de l’information n’étaient pas des passionnés, des enthousiastes, des fanatiques des technologies de l’information. Rappelons ici que tous ces outils et ces technologies sont des supports du web social, qui aurait eu du mal à exister sans eux. Au vue de cette tendance d’évolution, nous pouvons nous poser la question suivante : que pouvons-nous envisager dans les années avenir ?

A voir l’évolution du web social dans le domaine des technologies de l’information, nous pouvons estimer que dans un an, le web social nous donnera toujours l’occasion de comprendre le fonctionnement de quelques outils du Web, et de faire l’expérience pratique de la collecte, du rangement, du partage et de la diffusion de l’information à l’aide de ces outils. Il continuera à fournir et à améliorer ces outils. Le web social influence actuellement la circulation de l’information ; il sera appelé à l’influencer d’avantage dans un proche avenir. On assistera à un accroissement du nombre d’«infovore», désirant partager les informations. On assistera aussi à la montée des blogues. Nous avons vu dans les modules du cours du web social, la facilité avec laquelle il est possible d’assurer la gestion complète des blogues avec des outils comme WordPress, OverBlog, Dotclear, Blogger, Movable Type, etc.

Dans cinq ans, le web social influencera de plus en plus la circulation de l’information dans le domaine des T.I, et dans tout autre domaine. En se basant sur une étude faite pour les périodes allant de 2007 à 2010 par l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE), la proportion de sociétés équipées d’un extranet a doublé (de 17 % à 35 %). Cette tendance n’est pas prête à s’arrêter et croît actuellement plus rapidement que par le passé. Les supports de communication dans cinq ans deviendront de plus en plus sophistiqués et les prix seront meilleurs qu’au jour d’aujourd’hui. En regardant un tout petit peu en arrière, nous constatons qu’en janvier 2010, 97 % des sociétés d’au moins 10 salariés étaient connectées à l’internet. Ceci montre que dans cinq ans, nous pourrons avoir franchi la barre des 99% dans les pays industrialisés.

Il y’a aussi une progression remarquable et très rapide dans le e-administration. Il en est de même dans le développement des sites web dans les secteurs les moins équipés. En 2010, 59 % des sociétés échangeaient déjà par voie électronique de l’information dans un format permettant son traitement automatique. Au vue de ces statistiques (de 2007 à 2010) avec pour échantillon un pays développé comme la France, nous pouvons prédire que dans cinq ans (2017), le web social continuera d’influencer dans ce sens le domaine des T.I, car ces chiffres auront évolué avec un taux d’évolution supérieur à la période de 2007 à 2010.

Dans vingt ans, avec le même échantillon que précédemment, on aura probablement dépassé les 99% dans la plupart de domaines liés aux T.I, et les pays en voie de développement pourront atteindre le taux d’aujourd’hui des pays développés.

Il y a une similitude dans l’évolution et le champ d’application entre le web social et l’intelligence artificielle. En effet, le champ d’application de l’intelligence artificielle est extrêmement vaste. Il est utilisé dans les domaines de la médecine, de l’analyse financière, de l’exploration des planètes, des jeux, de la reconnaissance de formes, dans le domaine de la robotique. Le web social est également utilisé dans tous les domaines ci-dessus pour un traitement rapide des informations. La ressemblance la plus marquante se trouve dans la vitesse avec laquelle ces technologies entre dans notre vie quotidienne, je dirais même envahi notre quotidien.

Le web social fait partie intégrante des Technologies de l’Information. Donc toute innovation ou évolution du web social entraîne aussi des innovations ou des évolutions dans le domaine des T.I.  Autant le web social prend de l’ampleur, autant les T.I. se développent. A cet effet, nous pouvons conclure en disant que toute évolution du web social dans un an, dans cinq ans ou dans vingt ans, entrainera immanquablement une évolution dans le domaine des (T.I) pendant ces mêmes périodes.

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La «culture geek» : Qu’est ce que c’est ?

Dans les domaines de l’informatique, de l’électronique et de la science, l’expression «culture geek» revient le plus souvent lorsqu’il s’agit de présenter une nouveauté.  Qu’est ce que la «culture geek» ?

Le nom «geek» est défini par le dictionnaire Larousse comme «Fan d’informatique, de science-fiction, de jeux vidéo, etc., toujours à l’affût des nouveautés et des améliorations à apporter aux technologies numériques.» Nous avons également cette confirmation sur ce lien concerné par la culture «geek» et présentant les toutes dernières technologies concernant des ordinateurs mutants entre tablette et portable, des téléphones sans haut-parleur qui transmettent du son par vibrations, la technologie 3D dans les cartes satellites , des voitures sans chauffeur préparées par Volvo, etc.; «Le Journal du Geek» en fait autant en présentant d’autres tendances.

Le terme «culture geek» évoqué dans les années 1970, désignait les étudiants américains allumés d’informatique et de science-fiction. Les geeks sont aujourd’hui à la tête d’entreprises puissantes comme Microsoft ou Google. Ceci ressort de cet article tiré de «Le journal indépendant des étudiants de l’université de Montréal».

Le cours du web social de la TELUQ, nous décrit La « culture geek » comme «une extension du mouvement vers l’ouverture et de l’« éthique hacker » à une catégorie sociale donnée». Cette culture peut aussi être considérée comme une adaptation de certains principes fondamentaux de l’éthique hacker à un vaste domaine délimité. A l’instar de l’«éthique hacker», la culture geek prône également l’ouverture, la décentralisation et le partage. C’est pour cela que ses pionniers prônent un développement des logiciels libres.

Cela dit, le «geek» est considéré comme un connaisseur, un innovateur, un progressiste dans un super domaine précis constitué de la science-fiction, de l’informatique et de l’électronique. Il est aussi perçu comme un fan, c’est-à-dire un passionné, un enthousiaste, un excité, etc. ; bref un « adepte » de ce super domaine.

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La culture : comment la définir ?

Difficile à cerner, le terme culture est souvent utilisé dans divers contextes, ce qui rend difficile la connaissance de la signification précise. Comment peut-on définir le mot culture ?

La culture est définie dans le dictionnaire Larousse comme «Ensemble des phénomènes matériels et idéologiques qui caractérisent un groupe ethnique ou une nation, une civilisation, par opposition à un autre groupe ou à une autre nation » ou «Ensemble de traditions technologiques et artistiques caractérisant tel ou tel stade de la préhistoire». En se limitant à ces deux définitions, nous pouvons dire que la culture est liée à l’« identité culturelle » qui est une identité stable. L’identité étant en perpétuelle évolution, (dynamique), il n’est pas aisé d’appliquer cette définition classique de la culture aux réalités complexes de la vie humaine.

Dans le cours du Web Social de la TELUQ, nous voyons que depuis le milieu des années 1980, les définitions liées à la culture ont été abandonnées au profit d’une définition aussi appelée « postmoderne », car elle correspond à une période précise de l’histoire des études de la culture. Cette nouvelle définition parle de la culture humaine, dans son ensemble et ne fait plus ressortir l’aspect de groupe. A cet effet, la culture est alors définie comme l’ensemble des phénomènes culturels. Elle ne peut être divisée, car elle est sans frontière. C’est ce que l’étude actuelle de la culture veut abolir.

Parlant du web social, la culture pourrait être décrite comme «un mode de fonctionnement d’un groupe social particulier lié à un contexte précis». Cette définition englobe en fait les définitions antérieures et actuelles. C’est pour cela qu’on peur parler de culture d’entreprise, de culture québécoise, de culture bamiléké (tribut de l’ouest du Cameroun), etc.

L’UNESCO définit la culture comme l’ensemble des traits qui caractérisent une société ou un groupe social ; ces traits peuvent être distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs. Elle englobe les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. Cette définition se trouve dans cet article, et est accompagnée de plusieurs autres.

En 1952, Alfred Kroeber et Clyde Kluckhohn ont rédigé une liste de plus de 150, voire 200 définitions différentes du mot culture dans leur livre intitulé «Culture : a critical review of concepts and definitions».

Le livre intitulé «REDEFINING CULTURE», nous donne également un grand éventail de définitions concernant le terme culture.

Face à de centaines de définitions interminables, nous pouvons réduire la définition de la culture à l’ensemble des phénomènes culturels. Ainsi, toutes ces définitions ayant trait à la culture y seront englobées.

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L’«éthique des hackers»

Peut-on réellement parler d’«éthiques des hackers» lorsque le hacker est considéré comme celui qui prend le contrôle des systèmes informatiques pour des buts néfastes, voire criminels ? Qu’est ce que l’«éthiques des hackers» ?

Le hacker est défini par le dictionnaire Larousse comme «Personne qui, par jeu, goût du défi ou souci de notoriété, cherche à contourner les protections d’un logiciel, à s’introduire frauduleusement dans un système ou un réseau informatique». Cette définition nous laisse entendre que le hacker est une personne de mauvaise moralité. Lorsqu’on parle généralement d’éthique, on pense le plus souvent à la morale, à la déontologie, à la responsabilité, au principe, etc. Bref, tout ce qui à trait à être utile pour la société. Dans la hiérarchie des pirates du web, on retrouve bel et bien les hackers, car nous avons les Pranksters, Phreakers, Hackers (White Hat versus Black Hat), Crackers, Script Kiddies, Curious Joe, Lamers, Wannabees et d’autres «illégitimes» du web. Cela dit, le hacker est bien considéré comme un «illégitime» du web. Mais ils ne se considèrent pas eux même comme tel, mais plutôt comme des débrouillards, des gens qui mettent les choses en place. Ils ont alors défini ce qu’ils appellent l’«éthiques des hackers».

Formulée en 1984 par Steven Levy, l’éthique des hackers a été :

1) L’accès devrait être total et illimité aux ordinateurs.
2) La gratuité devrait être appliquée à toute information.
3) Il faut se méfier de l’autorité et promouvoir la décentralisation de l’information.
4) Les hackers ne devraient pas être jugés sur le diplôme, l’âge, la race ou le grade, mais plutôt sur leur hacking (piratage).
5) un ordinateur permet de créer de l’art et de la beauté.
6) L’informatique peut améliorer votre vie.

Cette éthique est aussi révélée dans le cours du web social de la TELUQ.

Formulée en 1996 par Eric Steven Raymond, la morale des hackers peut se résumer en deux points :

1) Croire que le partage de l’information est une source précieuse, et que tout hacker a le devoir de partager leur savoir faire gratuitement en écrivant des logiciels et en rendant facile l’accès aux ressources informatiques chaque fois qu’ils le peuvent.
2) Croire que l’entrée sans autorisation dans les systèmes protégés est moralement sans inconvénient s’il n’y a aucun dégât causé (vole, destruction, divulgation d’informations confidentielles, etc.).

Mais tous ne sont pas toujours d’accord avec le deuxième point qui est dans la plupart des pays préjudiciable. Mais ils se rejoignent dans la gratuite et le partage de l’information. Le partage de l’information évite évidemment le monopole de celle ci, monopole pour ceux qui peuvent se la payer.

Les hackers ne se reconnaissent pas à travers l’image et les définitions faites à leur endroit, et attribuent eux même ces définitions aux personnes appelées «cracker». Ils se voient comme des « bricoleur », des débrouillards ayant une approche de résolution de problèmes. En suivant leur logique, nous pouvons résumer l’éthique du hacker en disant ceci : comme l’informatique peut améliorer notre vie, l’information devrait être gratuite et décentralisée, et que le hacker devrait être jugé sur son « piratage » (capacité à s’infiltrer dans des systèmes informatiques). Devrons-nous admettre la gratuité de l’information ? Si oui, que ferons-nous de la propriété intellectuelle ?

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Usurpation d’identité : comment se protéger ?

Le vol d’identité et son usurpation se produit lorsqu’une personne obtient et utilise, à l’insu du titulaire et sans son consentement, les renseignements personnels à des fins criminelles. Les renseignements personnels comprennent toute information ou tout document servant à établir votre identité. (Guy de Felcourt, 2011). Face à une telle menace, nous devons nous poser la question à savoir : comment faut-il essayer de se protéger contre ce fléau ?

Phénomène extrêmement fréquent et qui ne cesse de grandir de façon effroyable, l’usurpation d’identité possède dans certaines zones à l’instar de la France, des chiffres effrayant. Cette information est confirmée et évoquée dans l’article paru dans le Figaro en 2009 intitulé : «Usurpation d’identité : plus de 210.000 victimes par an».

PayPal, dans l’article «Guide de présentation de l’usurpation d’identité, Partie 1», affirme que l’usurpation d’identité est aux Etats-Unis l’un des crimes dont le développement est le plus rapide selon la «Federal Trade Commission».

Dans la plupart des cas, l’usurpation d’identité est faite en récupérant des documents personnels. Ceci est brièvement expliqué dans l’article intitulé Comment se fait-on voler son identité ?

Les conseils ci-dessous peuvent nous aider à nous protéger contre l’usurpation d’identité à savoir :

  • conserver les documents personnels dans un endroit sécurisé, et détruire correctement les documents dédiés à la poubelle à défaut d’utiliser un déchiqueteur ; car souvent, les voleurs n’ont qu’à fouiller les poubelles ;
  • s’abstenir de fournir les informations personnelles par téléphone, si ce n’est pas nous qui avons initié la communication ;
  • utiliser des longs et complexes mots de passe sur les comptes en ligne ;
  • suivre la liste de conseils complémentaires et détaillées se trouvant dans l’article «Conseils pour réduire les risques du vol d’identité».

Outre ces meilleurs pratiques, il faudrait en plus utiliser les moyens de communication et de paiement à la fine pointe de la technologie (carte à puce, chèque, technologie 3D secure, etc.).

L’article «5 moyens de lutter contre les usurpateurs d’identité» nous donne un aperçu afin de lutter également contre l’usurpation d’identité, ainsi que cette très courte vidéo de moins de deux minutes «Comment vous protéger contre l’usurpation d’identité».

Si les mesures citées précédemment et plusieurs autres ont déjà été mises en œuvre pour lutter contre l’usurpation d’identité, elles ne répondent pas totalement en l’état à l’enjeu soulevé. Malgré le fait que ces techniques sont en perpétuelle évolution et de plus en plus sophistiquées, elles restent néanmoins vulnérables. Au vue de ce qui précède, nous pouvons nous poser la question suivante : pouvons-nous mettre en œuvre des techniques de défense inviolables contre l’usurpation d’identité ?

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L’identité : aspects personnels et sociaux

Qui sommes-nous ? Comment sommes-nous définis ? Telles sont des questions que chacun de nous, en tant qu’individu devrait se poser.

L’identité est définie en fonction d’un contexte donné. Le dictionnaire Larousse définit l’identité comme «Caractère permanent et fondamental de quelqu’un, d’un groupe, qui fait son individualité, sa singularité» ou «Ensemble des données de fait et de droit qui permettent d’individualiser quelqu’un (date et lieu de naissance, nom, prénom, filiation, etc.)». D’après le cours du Web social de la TELUQ, l’identité est généralement liée à la définition de la personne selon un ensemble de critères et de catégories (Le sexe, l’âge, etc.), et psychologiquement liée à la perception de soi. C’est-à-dire comment nous nous voyons, l’impression que nous avons de nous même.

Dans le cours d’«Introduction à la Criminalité» du programme de cyber enquête de l’École Polytechnique de Montréal, l’identité est présentée avec ses trois facettes : l’identité personnelle, l’identité sociale et l’identité administrative. En effet, l’identité personnelle est définie dans le contexte psychologique précédent ; c’est-à-dire notre perception de soi. L’identité sociale est relative aux autres personnes vis-à-vis de nous. C’est-à-dire comment les autres nous perçoivent. Nous avons enfin l’identité administrative, qui est le fait d’être défini administrativement de façon unique ; par exemple les informations d’identification se trouvant sur notre passeport, sur notre certificat de naissance ou sur toutes autres pièces administratives d’identification personnelle.

La notion d’identité, dans son contexte social, est associée au contact avec d’autres personnes. Cela nous amène à penser : est-ce que notre personnalité réelle change du fait que nous sommes en contact avec X ou Y ? Je pense que notre fort intérieur et notre vraie valeur restent les mêmes quelque soit celui avec qui nous sommes en contact. Mais il est vrai que chaque individu a une identité sociale complexe et dynamique. Ne voyons nous pas des individus être à la fois sportifs et étudiants, ou encore catholiques, québécois et enseignants ?  Je dirais plutôt que rare sont des personnes qui ont une seule identité sociale. Certains ont parfois tendance à tort de définir notre identité à notre appartenance ou vice-versa. D’autres personnes s’efforcent à se construire une identité (fausse) pour parvenir à leurs fins.

L’article «Le corps suffit-il à définir notre identité ?», nous dit que l’identité personnelle serait en fait supérieure à l’identité numérique, et qu’au-delà d’un corps, nous serions d’abord définis par l’esprit et la substance. Cela nous amène à nous poser la question à savoir : y a-t-il une facette de l’identité supérieure aux autres ? En effet, s’il en existe une, nous pourrons être définis à raison ou à tort à cette seule facette de l’identité qui soit supérieure.

Notre identité réelle ne saurait s’arrêter aux identités administratives et sociales, car se serait être défini comme le veut autrui. Cela dit, notre identité serait liée à la personne que nous avons en face. Or que nous soyons en face de monsieur X ou Y, ne nous défini pas de façon différente dans le fond, car nous restons de façon intrinsèque le même. Ainsi, notre identité devrait englober les trois facettes à la fois.

Nous pouvons conclure en disant que nous sommes ce que nous pensons être réellement (identité personnelle) et ce que les autres pensent que nous sommes (identité sociale et administrative). Puisque ces deux conditions ne font généralement pas l’unanimité, nous pouvons dire qu’il serait difficile de pouvoir définir une identité réelle pour chaque individu. Aussi chercher à définir notre identité sans se poser la question sur notre existence serait incomplet. C’est pour cela que l’article «Définir son identité», nous apporte des éclaircissements sur qui nous sommes réellement.

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Bilan de l’activité B: initiative web sur l’intelligence artificielle

Cette activité m’a permis de monter une initiative sur le Web social en utilisant ses outils, afin de sensibiliser le public sur l’impact et l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans notre société d’aujourd’hui, et de partager les connaissances et la collaboration autour de ce sujet. Elle peut être consultée via l’URL «http://kuekem.wordpress.com/».

Cette initiative repose sur un blogue crée à l’aide de l’outil «WordPress», qui est un très bon gestionnaire de contenu des blogues. Elle comprend aussi, outre plusieurs Widget (objet) de mise en forme, le widget nommé «Stats du Site», qui a été utilisé pour la mise sur pied d’un système d’analyse des statistiques de visites. Ce thème a été choisi à cause de la forte implication de l’intelligence artificielle dans notre vie quotidienne. Certaines technologies nous paraissent tellement évidentes que plusieurs ne savent même pas ce qui se cache derrière.

Pour ce faire, plusieurs moyens de communication ont été utilisés afin d’attirer l’attention d’un grand nombre de personnes et de les relier à cette cause.

Le premier moyen de communication a été le moteur de recherche web et le moteur de recherche Twitter, afin de trouver des personnes ou des groupes engagés autour de l’IA. En effet, la recherche web m’a conduit vers un groupe dans le domaine «fr.comp.ia». Pour adhérer à ce groupe et partager mon initiative, il m a fallu créer un compte Google afin de m’abonner. Mes recherches m’ont conduit vers le lien «http://www.yrelay.com/article166.html», regroupant les sites francophones et anglophones, ainsi qu’un groupe de discussions francophones sur l’intelligence artificielle. Dans le domaine en question, j’ai créé un sujet nommé «Jusqu’où peut aller l’intelligence artificielle ? http://kuekem.wordpress.com/».

Via le lien «https://groups.google.com/group/fr.comp.ia/topics?lnk=srg&hl=fr», et en entrant mes paramètres de connexion au compte Google, nous arrivons à la page web ci-dessous :

J’ai ensuite poursuivi quelques jours plus tard en utilisant le moteur de recherche Twitter.  Mes recherches m’ont aussi conduit à créer un compte Twitter, et à faire un tweet afin de laisser le lien vers mon initiative. On pouvait alors avoir la vue ci-dessous après cette tâche.

Comme autre moyen de communication, le lien vers mon initiative a été laissé sur plusieurs emplacements appropriés (groupe sur le web). Nous pouvons citer le groupe INF 6107 du cours web social de la TELUQ, le groupe de discussion sur l’IA dans le domaine «fr.comp.ia», le groupe d’intérêt sur l’intelligence artificielle sur Twitter et le groupe de mes contacts universitaires sur Yahoo. Par ceci, j’entrais en relation avec ces groupes en laissant une petite introduction (quelques phrases suscitant la lecture) de mon initiative.

Ma présence personnelle en ligne a été aussi utilisée afin de susciter les personnes intéressées à cette cause de partager leurs expériences concernant l’IA. Quotidiennement, je passais un peu de temps à suivre les liens vers mon initiative au cas où il y aurait des personnes voulant entrer en communication avec moi pour un dialogue instantané. Cette présence était aussi utilisée pour vérifier les statistiques de fréquentation sur ma page web centrale. Je remarquais alors que le nombre de visites augmentait progressivement.

En faisant une analyse statistique plus poussée de fréquentation sur la page web de mon initiative, je peux constater que les jours ayant suivi l’adhésion au groupe «fr.comp.ia», il y a eu une montée en nombre de lecteur sur mon initiative. Ceci se perçoit sur le schéma de statistique des visites autour du 7 mai 2012, car l’adhésion a été effectuée le 6 mai 2012.

Il en est de même après l’adhésion au groupe d’intelligence artificielle de la plateforme Twitter, j’ai aussi remarqué une montée en nombre de visites sur mon initiative. Ceci se perçoit sur le schéma de statistique de visites autour du 16 mai 2012, car l’adhésion a été effectuée le 15 mai 2012.

Même constat après l’adhésion au groupe INF 6107 web social sur Diigo.

En effectuant l’adhésion à chaque groupe semaine après semaine, cela m’a permis de juger l’impact de chaque emplacement où j’ai laissé un lien vers mon initiative web. Si j’avais adhéré à toutes ces sources au même moment, il devait être assez difficile pour moi de voir l’impact de chaque source. À présent, j’ai une idée estimative de l’impact de chaque groupe.

Le schéma de consultation de la page web de l’initiative ci-dessous nous confirme ces tendances.

Schéma de visite de la page web de l’initiative du 04 au 25 mai 2012

Schéma de visite de la page web de l’initiative du 25 mai au 15 juin 2012

Du fait qu’il y ait eu augmentation brusque de visite sur le site de mon initiative après chaque phase d’adhésion à un groupe nous montre que tous les référents se sont avérés plus ou moins important. Le schéma nous montre très bien les pics de consultation suivant l’adhésion à chaque groupe.

Concernant les visiteurs, nous pouvons dire qu’ils provenaient de partout, car le seul commentaire laissé a été fait par un contact Yahoo. Le groupe INF 6107 web social est le plus important, suivi de Twitter et autres moteur de recherche sur le web. Le tableau de référent ci-dessous nous confirme cette tendance.

Au vue de ce qui précède, nous avons du mal à identifier les facteurs qui ont aidés ou nuis à la visibilité de cette initiative. Ce que nous pouvons dire dans notre contexte est que l’intelligence artificielle est un débat pour un public restreint, nécessitant un parcours minimum en enseignement universitaire de second cycle.  Le fait également que la langue de base de cette initiative soit le français a réduit considérablement le public pouvant interagir ou consulter. Ceci se vérifie en suivant le lien «http://www.yrelay.com/article166.html», où nous voyons que le nombre de sites et groupes de discussions en langue anglaise est nettement plus important que ceux en langue française. Mais ceci ne doit pas être un frein lorsque nous devons publier en français. C’est en faisant plus d’effort de publication en français que nous réduirons l’écart entre les publications en langue française et celles en langue anglaise. Malgré que cet aspect constitue un frein au cas où nous voulons toucher à large échelle la communauté scientifique, cela ne devrait nullement pas être un facteur de découragement pour les personnes d’expression française. Cette activité m’a permis de savoir comment utiliser les outils du web social pour sensibiliser le public sur un thème et favoriser la collaboration autour d’un sujet.

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Les types de groupes sociaux

Bien que constitués d’un ensemble d’individus qui interagissent sur une base régulière, les groupes sociaux sont considérés comme étant des structures sociales très larges et très générales. On se pose alors la question suivante : quels sont les différents types de groupes sociaux ?

Sociologiquement parlant, les communautés sont considérées comme les groupes sociaux les plus importants. Plusieurs définitions sont liées au terme communauté. Du point de vue académique, la communauté est souvent considérée comme un groupe social avec un ancrage local, géographique. (Dans une communauté, les gens se côtoient quotidiennement, ils « vivent ensemble »). Le dictionnaire Larousse définit une communauté comme «État, caractère de ce qui est commun à plusieurs personnes» ou «Identité dans la manière de penser de plusieurs personnes» ou même «Ensemble de personnes unies par des liens d’intérêts, des habitudes communes, des opinions ou des caractères communs » ou encore «Ensemble des citoyens d’un État, des habitants d’une ville ou d’un village». En tout état de cause, dans la définition du terme communauté, on retrouve généralement «ce qui est commun à un ensemble et est bien structuré».

Le réseau social est considéré comme un groupe social couvrant un champ social aux limites floues. En effet, un réseaux social est non-clairement structuré et non-clairement délimité. Le dictionnaire Larousse définit un réseau sur le plan littéraire comme «ensemble de liens, d’attaches de tous ordres». Ces liens ou ces attaches peuvent se faire entre individus. S’il y a en plus partage, on peut parler de réseau social.

Également considéré comme un groupe social, l’institution est définie sociologiquement parlant dans le cours du web social de la TELUQ comme un large ensemble de structure social, que nous devons considérer dans notre cadre comme un groupe social stable, généralement hiérarchisé, qui se maintient grâce à une organisation formelle.

Nous avons enfin comme groupe social l’équipe, qui est définie par le dictionnaire Larousse comme «Groupe de personnes unies par des activités, des intérêts communs» ou encore «Ensemble de personnes travaillant à une même tâche». Le cours du web social réduit sa définition à sa plus simple expression, comme étant un groupe social orienté vers un but commun. Nous ne saurions parler d’équipe sans évoquer l’un des domaines qui le valorise le mieux : le management. Le terme équipe occupe une place prépondérante dans la gestion, car parmi les modes d’organisation les plus novateurs figurent les équipes interfonctions, les équipes pilotes, les réseaux, et les «intrapreneurs». Ces concepts sont développés dans la quatrième édition du livre de Pierre G. Bergeron intitulé « LA GESTION DYNAMIQUE » (Concepts, méthodes et applications). Il nous définit ces différentes formes d’équipe ainsi que suit :

  • Les équipes   interfonctions, composées de cinq à quinze personnes, travaillent toujours ensemble à la réalisation de tâches variées et choisissent les membres de leur groupe et même la nature du leadership devant y être exercé.
  • Un réseau se compose d’organisations reliées les unes aux autres par des moyens électroniques dans le but d’accomplir des activités diverses se rattachant à la production, à l’ingénierie, à la vente, etc.
  • Les équipes pilotes constituent de petites unités peu structurées à l’intérieur d’une organisation qui n’ont cependant aucun lien avec sa bureaucratie, sa politique, ses rapports de subordination, ses structures et ses activités courantes.
  • Le terme « intrapreneur » (créé à partir du substantif « entrepreneur ») s’applique aux gestionnaires qui parviennent à transformer diverses idées en des réalités bénéfiques à l’intérieur d’une organisation.

Toutes ces définitions sous-tendent généralement un ensemble de personnes physiques ou morales, collaborant ensemble pour un objectif commun.

Comme faisant partir des principaux types de groupes sociaux, nous pouvons citer les communautés, les réseaux sociaux, les institutions et des équipes ainsi définis ci-dessus.

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Les plateformes sociales : Quel intérêt ?

Considérées comme le point central de l’activité sociale de ses utilisateurs, les plateformes sociales sont d’un enjeu incontournable au jour d’aujourd’hui. Elles peuvent également se définir comme étant des espaces web permettant de créer un profil et d’interagir avec les autres. Selon Danah Boyd (2007), les plateformes sociales sont spécifiées par une structure comprenant les fonctions ci-dessous :

  • l’obtention d’un profil ou d’une page web personnelle, permettant d’avoir des renseignements sur les individus, et de pouvoir suivre leurs activités ;
  • un carnet d’adresses construit à partir des relations symétriques (réciproques) et des relations asymétriques, et la possibilité de créer et de définir des groupes autour d’un thème à intérêt commun ;
  • la possibilité de publier des commentaires sur les profils des amis auxquels nous avons accès.

Dans le panorama des médias sociaux de Fred, nous constatons que les plateformes sociales sont au centre du panorama ; c’est-à-dire essayent autant que se peut d’intégrer tous les services liés aux médias sociaux. A cet effet, l’article du journal LeMonde intitulé «Facebook doit devenir une plateforme sociale qui sous-tend l’ensemble des services Web», nous montre comment Facebook veut intégrer la plupart des services web les plus utilisés. Cela montre également que, si une plateforme sociale veut évoluer tout en résistant aux multiples changements, elle devrait intégrer tous les services Web communément utilisés. C’est pour cela que Facebook est la plateforme du web social la plus développée de nos jours, car les objets sociaux y sont ajoutés régulièrement, ce qui augmente ses fonctionnalités.

Les plateformes sociales sont d’un intérêt primordial dans l’enseignement ; elles privilégient l’apprentissage collaboratif, facilitent la création de groupes d’apprenants en communautés d’apprentissage,  aident à donner un sens d’appartenance à une communauté d’apprentis notamment dans la formation à distance où le taux d’abandon est important, dû à une distance physique et temporelle des individus.

Certaines plateformes comme Ning offrent aussi la possibilité de créer des réseaux sociaux, d’autres à l’instar de AlumnForce, permettent aux organismes d’animer leurs réseaux et d’offrir des offres d’emploi pertinentes.  Les bénéfices de l’utilisation des plateformes sociales sont cités dans cet article montrant comment enseigner avec le numérique.

L’intérêt lié aux plateformes sociales est de partager ses activités avec les autres, de réunir des personnes autour d’intérêts communs et d’avoir tous les services Web, du moins la plupart sur son espace personnel (plateforme personnelle). C’est pour cela que plusieurs médias sociaux, à l’instar de Zynga (spécialiste des jeux sociaux) lancent leurs propres plateformes sociales. A cet effet, nous pouvons également dire que la plateforme sociale est sans doute la plus ambitieuse et la plus rentable de tous les types de médias sociaux. Parlant de rentabilité, nous pouvons la voir avec l’entrée de Facebook en bourse.

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Panorama des médias sociaux : quelles similitudes

La catégorisation des médias sociaux est loin de faire l’unanimité de nos jours. Ils sont souvent répartis en quatre grandes catégories, et s’articulent autour de plateformes sociales. Quel regroupement conviendrait le mieux à nos médias sociaux, et quelles sont les similitudes des différents panoramas ?

Comme catégorie, Fred Cavazza cite les médias d’expression, de réseautage, de partage et de jeux. Cette cartographie énoncée dans l’article nommé «Une nouvelle version du panorama des médias sociaux», nous donne un descriptif quasi détaillé. Loin de s’arrêter à ce niveau, Fred présente en 2012 ce nouveau panorama différent de ses précédentes, incluant des tablettes, des smartphones, des ordinateurs, etc.

D’autres tableaux sont présentés également sous forme de prisme de conversation, mais sans regroupement en très grands domaines à l’instar de ceux de Fred.

Ce panorama plus précis de Fred Cavazza , me semble présenter un regroupement essentiel en matière de médias sociaux et de plateformes sociales. La principale similitude de ces panoramas ne réside pas dans les regroupements faits, mais dans l’évolution perpétuelle due aux objets sociaux qui augmentent sous forme d’outils ou services dans les médias sociaux et plateformes sociales.

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